Bien débuter
Imprimante 3D
Pour débuter dans l’impression 3D chez soi, il faut bien évidemment une imprimante 3D. Mais laquelle ?
Il faut tout d’abord définir votre utilisation et la nature même de vos créations. Il s’agit d’un investissement qui n’est pas à prendre à la légère, il faut donc bien réfléchir au modèle qui vous convient le mieux.
Plusieurs données détaillées dans notre chapitre sur les caractéristiques techniques sont à prendre en compte, les plus importantes étant :
- La taille de la zone d’impression
- La résolution
- La vitesse
- Le nombre de têtes d’impression que vous désirez avoir au sein de votre imprimante
Le nombre de têtes va vous donner la possibilité d’imprimer un objet en différentes couleurs sans pour autant influer sur la vitesse de création, alors soyez vigilants. Il existe également des têtes d’impression avec une buse unique mais deux arrivées de filament distinctes. Ce faisant, il est possible d’en changer à la volée mais dans les deux cas, ces options nécessitent des tours de purge pour permettre à l’ancien filament de totalement s’écouler avant d’entamer le suivant, ce qui provoque beaucoup de perte.
La vitesse d’impression en elle-même est définie par la vitesse de dépôt du filament par la buse. Certaines imprimantes déposent jusqu’à 300 mm de filament par seconde. Dans le cadre d’un travail détaillé, la vitesse devra être adaptée.
La résolution (soit l’épaisseur de la couche déposée) concerne la finition de l’objet, l’attention portée aux détails. Une résolution élevée (0,1 mm par exemple) permettra des couches très fines (pouvant même descendre sous cette limite et cela malgré les recommandations constructeur) 1et donc des détails aboutis. Avec des couches plus épaisses (0,2 mm pour une résolution plus faible), les détails ne seront pas aussi fins et le trait aussi précis.
Enfin, la taille de la zone d’impression est primordiale quand on acquiert une imprimante 3D. Certaines imprimantes 3D disposent d’une zone très grande, ce qui permet l’impression de gros objets, comme un ballon de basket. Selon votre utilisation ou vos projets, choisissez la taille qui vous correspond.
Nouveautés Imprimantes 3DVoir les imprimantes 3DImprimante 3D filament, 1 tête d'impression, 600 mm/s, 100 microns, Volume d'impression 220 x 220 x 250 mm
Imprimante 3D résine, UV LCD, monochrome 8K, 50 microns, Volume d'impression 228 x 128 x 230 mm
Imprimante 3D filament, 1 tête d'impression, 250 mm/s, 100 microns, Volume d'impression 220 x 220 x 250 mm
Imprimante 3D filament, 1 tête d'impression, 600 mm/s, 100 microns, Volume d'impression 220 x 220 x 250 mm
Imprimante 3D filament, 1 tête d'impression, 600 mm/s, 100 microns, Volume d'impression 220 x 220 x 250 mm
Imprimante 3D filament, 1 tête d'impression, 150 mm/s, 90 microns, Volume d'impression 300 x 300 x 300 mm
Imprimante 3D filament, 1 tête d'impression, 1 000 mm/s, 10 microns, Volume d'impression 260 x 260 x 330 mm
Imprimante 3D filament, 1 tête d'impression, 600 mm/s, 100 microns, Volume d'impression 300 x 300 x 300 mm
Imprimante 3D filament, 1 tête d'impression, 1 200 mm/s, 10 microns, Volume d'impression 320 x 320 x 430 mm
Imprimante 3D résine, UV LCD, monochrome Ultra 12K, Volume d'impression 218 x 122 x 260 mm
Imprimante 3D résine, UV LCD, monochrome Ultra 9K, Volume d'impression 156 x 77 x165 mm
Imprimante 3D filament, 1 tête d'impression, 500 mm/s, 50 microns, Volume d'impression 225 x 225 x 265 mm
Imprimante 3D SIGMA PRO 500Z
Imprimante 3D filament, 1 tête d'impression, 400 mm/s, 50 microns, Volume d'impression 300 x 300 x 410 mm
Imprimante haute capacité : 27L – Impression PLA, PETG, matériaux flexible, ABS, ASA, Nylon, PC, PP, PE, PVC, Matériaux chargés en métal
Modélisation 3D
Pour lancer une impression en 3D, l’utilisation d’un fichier STL est nécessaire. Il existe deux méthodes pour obtenir ce fichier et entamer une création en 3D.
Il est possible de télécharger ce fichier directement depuis des sites reconnus comme Thingiverse, Myminifactory ou Cults 3D pour ne citer qu’eux. Certains fichiers sont disponibles gratuitement, tandis que d’autres sont vendus pour quelques euros sur certains sites. De plus, des exemples de modélisations en STL sont fournis avec votre imprimante.
La seconde méthode est beaucoup plus complexe, personnalisable, et nécessite de solides compétences et connaissances en CAO (Conception Assistée par Ordinateur). Le but de la manœuvre est en effet de créer ce nouveau fichier, de A à Z. Pour ce faire, vous disposez de différents moyens. Soit vous utilisez un scanner 3D sur un objet existant dans le but de le répliquer, soit un logiciel. Le logiciel va nécessiter de lourdes compétences, mais vous pourrez inventer totalement une nouvelle création, puis lancer son impression.
Une fois le fichier STL en votre possession, il ne vous reste plus qu’à l’envoyer sur votre imprimante (d’où l’importance de sa connectique entre WiFi, carte SD, clé USB, raspberry pi avec une distribution Octopi...), vous assurer qu’elle est bien calibrée, sous tension, et chargée avec une bobine de filament.
Calibration imprimante
Avant de lancer toute impression, une phase de calibration est indispensable pour toute imprimante destinée au grand public. Cette calibration se fait manuellement en quelques instants mais doit être effectué avec une minutie certaine.
Le plateau où l’objet est créé est très sensible aux vibrations, c’est pour cela qu’il faut vérifier son nivellement entre plusieurs impressions. En effet, un décalage de quelques dixièmes de millimètres seulement peut avoir des conséquences importantes sur l’impression globale d’un objet, pouvant causer des décollements de la pièce au moment le plus inopportun.
L’opération est très simple et consiste à réaliser un « home » de la tête d’impression (ou « Origine » en français, une sorte de réinitialisation) et placer une feuille de papier sous la buse. Cette dernière doit légèrement frotter la feuille de papier. Un ajustement des molettes de réglage du plateau permet de le rapprocher ou l’éloigner de la tête d’impression. L’opération est à réaliser sur les 4 coins et au centre du plateau.
Certaines imprimantes sont dotées de palpeurs, des capteurs automatiques permettant le « leveling » automatique du plateau. En plus de compenser un mauvais réglage de ce dernier, une cartographie du plateau est alors réalisée permettant ainsi de compenser la non-planéité du « bed » au cours de l’impression, l’axe Z compensant ensuite ces défauts, généralement de quelques dixièmes de millimètres. Il est également possible de rajouter ces palpeurs (BLTouch, Touchmi etc) soi-même, pour qui aime améliorer son imprimante, si cette dernière le permet.
Trinamic qui développe les drivers TMC (TMC 2208, 2209 etc) a récemment développé une technologie permettant à l’imprimante de palper sans capteur supplémentaire, ni aucun accessoire ou capteur de fin de course, aussi appelé « endstop ».
Cette manipulation peut sembler fastidieuse car il faut la réaliser fréquemment, mais au final cela se fait rapidement, c’est une habitude à prendre.
Nos astuces
Optimiser son imprimante 3D
Il existe plusieurs moyens de contrôler l'imprimante et de modifier les firmwares pour les plus aguerris. Marlin et Repetier par exemple sont des solutions, Open Source pour Marlin, qui fournissent des solutions d’impressions 3D de ce type. En modifiant les firmwares, les performances de l’imprimante 3D peuvent ainsi être optimisées et des fonctions, ajoutées.
Par ailleurs, nous le répétons, le Web est riche de sites, forums et même groupes Facebook où vous pourrez échanger et apprendre avec une communauté de passionnés.
PLA, 1.75 mm
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PLA, 2.85 mm, 750 g
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PS recyclé, 2.85 mm, 750 g
PLA, 2.85 mm, 750 g