L'ergonomie d’un smartphone
Sur un smartphone, la prise en main, la facilité d’usage et l’accès aux différentes applications dépendent notamment de la qualité de l’écran et de la disposition des rares éléments « physiques » restants comme les boutons de volume, le déclencheur photo et les capteurs d’empreinte, généralisés sur beaucoup de modèles. La finesse n’est pas à négliger. Les derniers modèles ont bénéficié d’une cure d’amincissement et la moyenne se situe entre 7 et 8 mm
Diagonale et résolution : quel écran pour son smartphone ?
La diagonale : durant plusieurs années, cette différence avec les téléphones mobiles sautait aux yeux immédiatement. Et c’est encore plus vrai aujourd’hui tant les smartphones sont en pleine crise de croissance avec des diagonales d’écran toujours plus grandes et approchant les 7 pouces. Baptisés il y a encore peu phablettes (contraction des mots « tablette » et « smartphone »), ils sont devenus banals. Aujourd’hui, la grande majorité des constructeurs en proposent.
Il faut dire que la prise en main reste excellente sur de grandes tailles d’écran grâce notamment aux progrès réalisés sur le design qui lasse bien souvent l’écran prendre la quasi-totalité de la face avant. C’est d’ailleurs sur ce point que s’affrontent les constructeurs en tendant le plus possible vers le « borderless » (écran sans bord) en intégrant le capteur photo frontal avec une encoche, un poinçon (ou forme de goutte), un tiroir rétractable… La plupart offre un écran qui prend 75% de la face avant, plus de 88% pour les haut de gamme.
La définition : il s’agit d’un critère important. Plus elle est élevée, plus vous bénéficiez d’un confort visuel pour regarder des vidéos et des pages web par exemple. Aujourd’hui, de nombreux modèles dépassent le Full HD. Côté ratio, les constructeurs nous font des nœuds au cerveau ! On trouve (presque) de tout avec des formats habituels sur d’autres appareils comme le Quad HD (2560x1440 px) mais aussi des ratios plus exotiques comme le 1792 x 828 pixels de certains iPhone.
Les technologies embarquées : les dernières générations de smartphones bénéficient d’écrans performants (couleurs plus fines, définition élevée). Les principales technologies employées sont : LCD, Super AMOLED (Active-Matrix Organic Light-Emitting Diode), Super AMOLED+ et IPS.
Quatre principales technologies sont employées : LCD, Super AMOLED (Active-Matrix Organic Light-Emitting Diode), Super AMOLED+ - et IPS.
Les écrans OLED offrent un rendu plus contrasté avec de plus belles couleurs qu’un LCD. Sur un smartphone, c’est la technologie AMOLED qui est privilégiée. Comparé à un écran LCD (2 couches, une pour l’aspect tactile et l’autre pour l’affichage), un modèle AMOLED est plus économe, car chaque pixel est utilisé à bon escient (chaque pixel est activé lorsque cela est nécessaire).
Environ 20 % plus lumineux que les AMOLED selon Samsung, les écrans Super AMOLED+ disposent d’une couche intégrée à l’écran qui détecte le toucher et élimine la présence de la couche d’air responsable des reflets. L’angle de vue est également plus important (180 degrés).
L’IPS, quant à lui, se distingue par une plus grande fidélité dans la restitution des couleurs ainsi que par des angles de vision larges.
Un écran incurvé : les designers des marques ne manquent pas d’imagination. Depuis des années, les écrans sont plats, mais une dalle légèrement incurvée permettrait de renforcer l’immersion dans le contenu. Surtout, cela permet d’intégrer une zone de notifications et de déclenchement rapide, sur le bord de l’écran. Quelques constructeurs en proposent, Samsung en tête. Si le rendu peut être majestueux, les modèles à écran incurvé sont en revanche plus compliqués à protéger complètement avec une coque ou un film de protection.
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Virtuels ou physiques, les claviers pour smartphone
Le clavier virtuel : apparu en même temps que l‘écran tactile, il évite d’alourdir le smartphone avec l’intégration d’un vrai clavier.
Le clavier physique : avant l’arrivée de l’iPhone, tous les smartphones disposaient d’un vrai clavier. Aujourd’hui, ils sont extrêmement rares, succès du tactile oblige. Ils sont pratiques pour des usages professionnels.
Le stylet : à côté des claviers virtuels et physiques, quelques périphériques tentent de s’imposer ou de résister avec plus ou moins de succès. Le stylet n’a ainsi pas dit son dernier mot. Fourni par exemple avec le Galaxy Note, le S Pen facilite les prises de notes et le dessin.
Nos astuces
Les claviers virtuels sur Android : à la différence des iPhone, les smartphones fonctionnant sous Android peuvent avoir plusieurs claviers virtuels. Le Play Store de Google en propose plusieurs gratuits et payants. C’est une option intéressante si l’on souhaite disposer d’un clavier personnalisé, améliorer sa vitesse de saisie grâce au « swype » (le fait de glisser entre les touches au lieu de taper) ou bénéficier d’une collection d’emoticons.
